L’assurance-maladie estime cette année encore que d’importantes économies pourraient être réalisées grâce à un recours plus pertinent à certains actes et examens.
La CNAM observe que 10 % de médecins prescrivent plus de 9 000 actes de biologie par an (pour plus de 61 000 euros). « Ces disparités ne s’expliquent pas par des différences de patientèle [...] mais semblent refléter fondamentalement des comportements de prescription variables ». Malgré les actions mises en œuvre pour maîtriser les dépenses, le coût des transports – 4 milliards d’euros l’an dernier – est en croissance (+3,4 %). De même, les dépenses d’IJ (12 milliards d’euros en 2014) repartent à la hausse et ont conduit la CNAM à adopter un plan d’action pour enrayer l’augmentation des arrêts. D’importantes marges de progression existent aussi dans les établissements ; 3,9 millions d’examens pré-anesthésiques réalisés en 2013 n’étaient pas pertinents, représentant 28 millions d’euros, affirme l’assurance-maladie.
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