Actuellement en révision, le code mondial antidopage devrait comporter des sanctions plus sévères à l’encontre des sportifs tricheurs. D’après une deuxième version provisoire de ce nouveau code présentée ce week-end à Montréal au Conseil de fondation de l’Agence mondiale antidopage (AMA), la durée de suspension passera de deux à quatre ans pour des infractions reliées aux stéroïdes anabolisants, à l’hormone de croissance, aux agents masquants, au trafic de substances ou au dopage sanguin.
À ce jour, une sanction de quatre années de suspension ne peut s’appliquer qu’aux athlètes convaincus de dopage avec « circonstances aggravantes ». Ce nouveau code mondial qui doit être approuvé un an avant son entrée en vigueur le 1er janvier 2015, pourrait également permettre à l’AMA de mener elle-même davantage de contrôles antidopage, avec de nouveaux pouvoirs d’investigation. Encore faudra-t-il trouver les moyens nécessaires pour soutenir de nouvelles missions. Pour la deuxième année consécutive, le Conseil de fondation a en effet confirmé un gel budgétaire de l’AMA au titre de l’année 2013, avec un financement limité à environ 28 millions de dollars. « Ce budget à 0 % d’augmentation n’aide aucunement la lutte contre le dopage dans le sport », a réagi le président de l’AMA, John Fahey.
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