Ça ne se passe pas en 2135 sur la planète Mars mais à Villeneuve-d’Ascq et à Angoulême. Dans le Nord et en Charente, donc, où 1 500 personnes comme vous et moi testent depuis quelques jours le paiement « au doigt ». On connaissait déjà quelques usages de cet appendice : la peinture, le piano, la numération, l’erreur (quand on l’a dans l’œil)… Mais le doigt porte-monnaie est résolument nouveau.
Quel en est le principe ? Il fonctionne couplé à une carte bancaire d’un genre spécial que le propriétaire (du doigt) doit porter sur lui. Au moment de l’achat, ledit consommateur pose son doigt sur un lecteur biométrique. Cet instrument lit son empreinte, dialogue avec la carte sur laquelle cette même empreinte est enregistrée. Si les deux relevés sont identiques, un signal est envoyé au terminal qui valide la transaction.
Qui développe ce procédé ? Une start-up lilloise, spécialisée dans la… sécurité. Nous voilà rassurés. Car si la nature exacte du progrès médical induit par la transformation du corps en morceau de coffre-fort nous échappait, en revanche, la plus-value sécuritaire de l’opération saute aux yeux : les pickpockets ne se contenteront plus, à l’avenir, de nous délester d’un rectangle en plastique ; ils nous couperont aussi l’index.
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