LE DÉPUTÉ SOCIALISTE de Paris Jean-Marie Le Guen critique vivement la politique de santé actuellement menée par le gouvernement. « Se déjuger n’est pas gérer », attaque bille en tête, dans un communiqué, ce fidèle de Dominique Strauss-Kahn . Pour lui, « le gouvernement déconstruit » ce qu’il a a mis « en place depuis 4 ans » sur de multiples fronts : la loi HPST (révisée via la proposition de loi Fourcade), les restructurations à l’hôpital, l’attitude vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique.
« Oubliée (...) l’impérieuse nécessité de lutter contre les déserts médicaux, s’étonne Jean-Marie Le Guen qui en conclut : Pour Nicolas Sarkozy, l’accès au vote du corps médical semble l’emporter sur l’accès aux soins des Français. » De la même façon, le député constate que « la rigueur financière et la qualité des soins qui justifiaient aux yeux du gouvernement les fermetures hospitalières ne s’imposent apparemment plus ». Et il rappelle que « le laboratoire Servier, désormais rangé dans la catégorie des délinquants à circonvenir par le ministre de la Santé, était encore il y a peu de temps porté au pinacle comme héros de l’industrie pharmaceutique française par le président de la République. »
Condamnant fortement ce qu’il qualifie de « reculades », Jean-Marie Le Guen y lit « les preuves d’une inconséquence et d’une fébrilité inquiétantes, au moment où la France a besoin d’engagements durables et d’une politique de santé alternative ».
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