L’impact des changements climatiques sur les maladies allergiques liées au pollen va faire l’objet, pour la première fois, d’une recherche interdisciplinaire en Europe. Financé pendant trois ans par l’Union européenne, ce projet, baptisé Atopica, doit quantifier les effets de ces changements sur les allergies afin de proposer des recommandations et des actions préventives au niveau européen. Il rassemble des biologistes, des immunologistes, des allergologues et des dermatologues, ainsi que des physiciens, des climatologues, des experts en qualité de l’air et des spécialistes d’usage des sols. En France, il implique des chercheurs du CNRS, du CEA et de l’INERIS. Grâce à la modélisation des concentrations de polluants atmosphériques, les scientifiques pourront étudier l’impact des polluants sur l’allergénicité des pollens et évaluer l’exposition des populations à un effet conjoint des pollens et du niveau de qualité de l’air. In fine, il s’agit d’établir une évaluation des risques sanitaires, en particulier chez les populations à risque, comme les enfants (en Europe, près de 20 % seraient touchés) ou les personnes âgées. Le projet doit aussi donner des clés de compréhension sur les modes de propagation d’une nouvelle espèce invasive en Europe et hautement allergisante, l’Ambrosia artemisiifolia L., qui prolifère dans la vallée du Rhône et s’étend peu à peu à toute la France.
ENVIRONNEMENT
Les chercheurs s’attaquent aux allergies aux pollens
Publié le 07/12/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9054
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