Le gouvernement canadien a annoncé que chaque victime de la thalidomide recevrait « une somme défiscalisée de 125 000 dollars canadiens (soit 91 000 euros) » pour couvrir, en partie, les soins de santé d’urgence. La ministre Canadienne de la Santé, Rona Ambrose, a également précisé dans un communiqué que 168 millions de dollars (136 000 euros) seraient débloqués pour l’aide médicale permanente aux survivants : « Cette aide financière sera fournie par une tierce partie et calculée en fonction des besoins particuliers de chaque survivant tout au long de sa vie ».
Ce médicament, prescrit à la fin des années cinquante pour soulager les nausées des femmes enceintes, serait responsable de 10 000 à 20 000 naissances avec malformations, parfois très graves. Les victimes ont été recensées principalement en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Japon, au Canada et en Australie. En France, la thalidomide a été retirée immédiatement de la vente après sa mise sur le marché en 1961, suite à la découverte des risques tératogènes.
D’après l’ACVT, 95 victimes de la thalidomide seraient encore en vie au Canada, où les premières indemnisations aux survivants ont commencé à être versées en 1991. En décembre 2014, suite aux requêtes répétées de l’Association canadienne des victimes de la thalidomide (ACVT), la Chambre des communes a voté à l’unanimité une motion du Nouveau Parti Démocrate demandant une nouvelle compensation financière pour les victimes.
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