« Contrairement à l’hypnose médicale classique, les thérapies d’activation de conscience (TAC) ne sont plus endormissantes : le patient est éveillé, actif, en dialogue avec le soignant », explique le Dr Jean Becchio, président du Citac. Si l’hypnose se fonde sur les notions historiques de psychologie (inconscient, conscience, dissociation, cerveau reptilien), les TAC s’inspirent des neurosciences.
Le praticien identifie le symptôme qui entraîne un inconfort, puis propose un exercice destiné à y remédier. « Il y a deux temps : un apprentissage court, puis une pratique régulière par le patient, en notre absence », précise le Dr Becchio.
Selon lui, des études sur ces thérapies commencent à être publiées. Les premières (publiées ou prépubliées) portent sur des patients souffrant d’insuffisance respiratoire dans la bronchopneumopathie chronique obstructive, sur la qualité de vie des psychotiques, ou encore sur la phase pré- et postopératoire d’une chirurgie abdominale.
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