L’EXERCICE, bien sûr, est délicat. Se livrer au petit jeu des pronostics avant un remaniement de grande ampleur, qui est à la fois une affaire d’équilibre politique, de symboles et de fond (on annonce un « virage social » comme marqueur de la fin du quinquennat Sarkozy), et qui relève surtout de la seule décision présidentielle, tient de la gageure. « Le Quotidien » a tenté de relever ce défi.
Lorsqu’on interroge le monde de la santé et les visiteurs de l’Élysée, une bonne demi-douzaine de noms sérieux circulent pour succéder à Roselyne Bachelot… y compris Bachelot Roselyne, qui pourrait aussi hériter d’un autre portefeuille. Il y a les « poids lourds », forcément utiles dans un gouvernement resserré et politique, des profils plus « techniciens », des ministres en place qui ne font pas mystère de leur intérêt pour la Santé, des « noms » légitimes enfin qui incarnent une compétence indéniable sur tel ou tel dossier.
Dans cette course, le périmètre des ministères sociaux et santé, qui n’est pas arrêté, sera déterminant. De même que le choix du Premier ministre. Un autre remaniement décisif pour le monde de la santé se joue à l’Elysée avec le départ annoncé de Raymond Soubie, le très influent conseiller social de Nicolas Sarkozy. Là aussi, la succession est ouverte.
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