La formule a été écrite sur le mur d’une école de la ville de Deraa, au sud de la Syrie, à la fin de l’hiver 2011 : « Jay alek el ddor ya doctor » – « Ton tour arrive, docteur ». Le « docteur » en question, c’est Bachar al-Assad, ophtalmologue de formation. Les tagueurs sont, eux, une quinzaine d’adolescents, inspirés par les toutes récentes chutes de Ben Ali en Tunisie et de Moubarak en Égypte.
Leur graffiti va valoir la torture aux grapheurs. Qu’ils aient entre 10 et 16 ans ne change rien à l’affaire. Ils sont détenus plusieurs semaines. Des habitants de Deraa manifestent une première fois le 15 mars, une seconde le 18. Le pouvoir syrien envoie la troupe. La guerre est enclenchée. Le slogan « Ton tour arrive, docteur » fait partie de l’histoire.
Pour perdre du poids, le jeûne intermittent est équivalent aux régimes hypocaloriques
Cirrhose : le shunt porto-cave ferait mieux que les bêtabloquants pour prévenir des ruptures de varices gastriques
Les intoxications liées aux produits à base de CBD augmentent, selon l’ANSM et l’Anses
La consommation de cannabis double le risque de décès cardiovasculaire