« Décrue épidémique », indique le réseau Sentinelles ; « décroissante mais toujours présente », précise les réseaux des Groupes régionaux d’observation de la grippe (GROG). L’activité grippale même en forte décroissante, persiste en France métropolitaine. « Seule la Bretagne reste au-dessus du seuil épidémique » défini par le Réseau des GROG tandis que, pour le réseau des médecins Sentinelles, les incidences les plus élevées sont observées en Auvergne (290 cas pour 100 000 habitants pour un seuil épidémique fixé à 110 cas pour 100 000), dans le Nord-Pas-de-Calais (286 pour 100 000) et en Poitou-Charentes (255 pour 100 000).
Les GROG soulignent que « près de la moitié des prélèvements faits par les médecins vigies » du réseau « sont encore positifs pour la grippe ». Le virus A(H3N2) est prédominant avec quelques cas de grippe B. « Actuellement, près de la moitié des infections respiratoires aiguës vues en médecine de premier recours est donc due à des virus autres que celui de la grippe (rhinovirus, métapneumovirus et Virus Respiratoire Syncytial) », affirment encore les GROG.
Les médecins Sentinelles-Inserm qui surveillent les syndromes grippaux (fièvre supérieure à 39 °C, d’apparition brutale, accompagnée de myalgies et de signes respiratoires) estiment l’incidence des cas à 114 pour 100 000 habitants, « juste au-dessus du seuil épidémique ». La part attribuable à la grippe parmi les 1 520 000 personnes ayant consulté leur médecin généraliste à 1 134 000 (48 500 la semaine dernière). Selon le modèle de prévision du réseau Sentinelles, basé sur les données historiques, « le niveau d’activité des syndromes grippaux pourrait encore rester au-dessus du seuil épidémique cette semaine ».
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