À partir du 1er janvier 2015, la Chine « va complètement mettre fin » au prélèvement d’organes sans consentement sur des détenus mis à mort, a affirmé Huang Jiefu, chef du Comité chinois du don d’organe dans le quotidien « Nanfang Dushibao », ce jeudi 4 décembre. Selon le responsable, le don volontaire sera désormais l’unique moyen de transmettre un organe. Il précise que, chaque année, 300 000 personnes en Chine ont un besoin urgent d’une greffe, mais seulement 10 000 opérations sont réalisées. Les Chinois sont 0,6 % à accepter le don d’un organe. La tradition (inspirée par la philosophie de Confucius) veut qu’un mort soit enterré sans mutilation.
Les associations comme l’ONGDoctor Against Forced Organ Harvesting (DAFOH) ont plusieurs fois dénoncé les prélèvements sur des prisonniers exécutés, sans le consentement des familles. Selon un rapport d’enquête intitulé « Prélèvements meurtriers », commis par l’avocat David Matas et David Kilgour, ancien secrétaire d’État canadien, les adeptes du mouvement spirituel Falun Dafa, persécutés depuis 1999, sont torturés, condamnés, et exécutés, devenant ainsi l’une des principales sources de greffons.
Selon l’ONG Dui Hua, 2 400 personnes ont subi l’an dernier la peine capitale.
La Chine a déjà promis, par le passé, d’abolir ces prélèvements sur les prisonniers mis à mort. Sans tenir son engagement.
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