Deux jours après la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la plateforme de signalement en ligne des violences sexistes et sexuelles était officiellement lancée ce matin. Pas moins de quatre membres du gouvernement, les ministres Nicole Belloubet (Justice) et Christophe Castaner (Intérieur), accompagné de son secrétaire d’État, Laurent Nuñez, ainsi que Marlène Schiappa, la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, se sont déplacés, à cette occasion, à Guyancourt (Yvelines), dans un des deux commissariats, aux côtés de celui de Rennes, où seront installés les 36 policiers et gendarmes, formés pour recueillir les appels et orienter les victimes.
Accompagner les victimes vers le dépôt de plainte
Ouvert également aux témoins, ce site Internet est accessible via service-public.fr ou www.signalement-violences-sexuelles-sexistes.gouv.fr et permet de signaler un viol, des violences conjugales, une situation de harcèlement ou une agression. Avec cette plateforme, l’objectif est d’« accompagner » les victimes, qui peuvent rester anonymes, vers le dépôt de plainte, mais aussi vers les associations d’aide. Selon les données de la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences (Miprof), 219 000 femmes ont déclaré, en 2017, avoir été victimes de violences conjugales (physiques et/ou sexuelles), mais moins de 1 victime sur 5 déclarait avoir déposé plainte. Ces violences aboutissent pourtant, parfois, à des décès : en 2016, 123 femmes ont été tuées par leur compagnon.
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