LE QUOTIDIEN. Pourquoi une collaboration entre la Haute Autorité de Santé et le BMJ ?
PR LAURENT DEGOS. En avril 2009, nous avons reçu une proposition de Fiona Godlee, directrice de publication du BMJ. Elle suscitait une collaboration pour organiser un symposium sur le thème de l’impact clinique de la démarche qualité. Nous avons accepté avec enthousiasme, ce thème faisant partie de nos préoccupations. En mai, nous réunissions un conseil scientifique. Puis en juin nous avons lancé un appel à résumés, uniquement en France. Nous espérions 100 travaux, nous en avons reçu 292. Sur les 191 travaux retenus et publiés dans une des revues du BMJ « Quality and safety in healthcare », 144 sont présentés dont 122 par poster. La qualité appartient tout autant aux professionnels de santé qu’aux spécialistes de la qualité !
Quelle place attribuez-vous au médecin généraliste dans votre démarche ?
Les médecins généralistes sont tout autant impliqués que les autres parties prenantes. Tous les acteurs travaillent ensemble, des premiers signes cliniques à l’hospitalisation jusqu’à la prévention secondaire. Il y a d’ailleurs des posters provenant de travaux réalisés par des généralistes. La qualité était jusqu’à présent l’apanage de l’hôpital, petit à petit elle entre dans la pratique de tous les corps de métier de la santé.
Quelles sont vos réflexions sur cette action en tant que médecin ?
Le médecin que je suis est attaché à ce que toute action entreprise apporte un bienfait au patient. Les indicateurs actuels manquent de visibilité sur la morbimortalité. Partir des résultats pour définir des indicateurs, voilà une démarche innovante qui engage les cliniciens.
Augmenter la cadence de marche améliore les capacités fonctionnelles des seniors fragiles
Grossesse : la prise des antiépileptiques à risque avéré baisse, mais vigilance sur le report
Congrès IAS 2025 : les Français très présents dans la recherche sur le VIH
L’ONU et une centaine d’ONG alertent sur la famine à Gaza