Les internes, corvéables à merci ? La justice vient de rappeler à l’ordre le CHU de Poitiers sur le respect de leur temps de travail. Ce n’est pas une question de confort personnel, rappelle cette lectrice, mais une question de sécurité pour les patients et pour les soignants.
La question du temps de travail des internes, dont nombre d'hôpitaux se foutent royalement, n'est pas qu'une question de confort personnel, mais une question cruciale de sécurité, et double de surcroît :
1- Celle de l'interne, si au lendemain d'une garde de nuit passée debout, n'est pas hébergé sur place (internat) et doit prendre le volant, a fortiori s'il a enchaîné une journée de boulot après sa nuit blanche. Sans compter le risque d'épuisement professionnel.
2- Celle des patients dont l'interne a la charge, après 24 heures non-stop = risque d'erreur médicale majoré. Entre les 35 heures inapplicables et les 80 heures plus courantes, il y a peut-être une marge à trouver, sécurisante pour tout le monde !
Anne Y
Message posté le 2025. Voir tous les commentaires sur le sujet : « Le CHU de Poitiers rappelé à l’ordre sur le décompte du temps de travail des internes »
C’est vous qui le dites
« Réformer les ARS sans doute, les supprimer certainement pas »
C’est vous qui le dites
« Sans aides publiques, la plupart des MSP ne peuvent pas atteindre l'équilibre »
C’est vous qui le dites
« Moins il y a de médecins, plus on les harcèle »
C’est vous qui le dites
« Les entretiens confraternels d'il y a quinze ans avaient une vertu pédagogique certaine »