Je suis très déçu qu'aucun membre du conseil scientifique – qui conseille le gouvernement en ces temps difficiles où l'incertitude règne — n'ait proposé en même temps que les mesures nombreuses (gestes « barrières », masques, gel, confinement, couvre-feu, traitements allant du paracétamol à l'hydroxychloroquine) des moyens prospectifs d'évaluation. C'était pourtant facile de déclarer une région test pour chaque mesure et de comparer avec les autres régions non-test, ou de le faire à l'échelle d'un département ou d'une ville.
Le cas de Iéna en Allemagne a pourtant été clair : à partir du 9 avril, tous les habitants masqués avec masques en tissu auto-réalisés ont mis l'épidémie à zéro d'un jour à l'autre. Et aujourd'hui, on pourrait tirer les conclusions (par exemple documenter l'impact du confinement, qui paraît bien mince).
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