CHAPITRE 1 - LA TERMINOLOGIE A CHANGÉ

Publié le 23/01/2015
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Les infections urinaires simples sont celles qui surviennent chez les patients sans facteur de risque de complication.

Les IU à risque de complications. Cette dénomination a remplacé la précédente d’IU compliquée pour mieux mettre en valeur la notion de terrain sous-jacent, élément essentiel à la stratégie diagnostique et thérapeutique.

Un des facteurs de risque suivant la définit :

- toute anomalie organique ou fonctionnelle de l’arbre urinaire (résidu vésical, reflux, lithiase, tumeur, acte récent, etc.) ;

- sexe masculin (fréquence des anomalies anatomiques ou fonctionnelles sous-jacentes) ;

- sujet âgé de plus de 65 ans avec au moins 3 des critères de fragilité de Fried (perte de poids involontaire au cours de la dernière année, vitesse de marche lente, faible endurance, faiblesse/fatigue, activité physique réduite) ;

- patient de plus de 75 ans ;

- immunodépression grave ;

- IRC sévère (clairance < 30 ml/min) ;

- grossesse.

• En revanche, le diabète – même insulino-dépendant – n’est plus considéré comme un facteur de risque de complications. Bien que les IU soient plus fréquentes dans ce cas, elles ne seraient pas plus graves.

Les cystites récidivantes sont définies par la survenue d’au moins 4 épisodes d’IU pendant 12 mois consécutifs.

Les infections urinaires graves sont les pyélonéphrites aiguës et les IU masculines associées à un sepsis grave ou un choc septique. Elles ne sont pas développées dans cet article.



Source : Le Généraliste: 2706