La mortalité des schizophrènes est 4,5 fois supérieure à celle de la population générale.
> Chez eux, les facteurs de risque cardiovasculaires (FDRCV) sont fréquents : tabagisme (54-75 % des patients, avec une consommation souvent importante), syndrome métabolique (28-60 %), surcharge pondérale (45 %), HTA (19-58 %), dyslipidémies (25 %) et diabète (13-15 %).
Ces patients présentent une vraisemblable prédisposition génétique au diabète, avant même tout traitement antipsychotique. Les FDRCV sont du même ordre de grandeur chez les patients bipolaires.
> D’autres pathologies doivent faire l'objet de vigilance :
- Ostéoporose. L'exposition solaire est limitée par la photosensibilisation liée aux antipsychotiques classiques et au lithium ;
- BPCO et syndrome d'apnées du sommeil ;
- Cancers (sein, col utérin et poumon) ;
- IST. La prévalence de l’hépatite C chez eux est de 6,8-8,5 %,
- Occlusions intestinales chez les patients sous anti-psychotiques de deuxième génération. Les patients psychiatriques ressentent la douleur, mais peuvent ne pas réagir ou ne pas l’exprimer de manière « habituelle » ;
- Risque accru de mort par étouffement, multifactorielle : dyskinésies tardives, tachyphagies et fausses routes ;
- Chez les patients bipolaires : les dysthyroïdies sont plus fréquentes.
En 5 points
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