Lorsque le bilan initial évoque un TDAH, l’enfant et sa famille doivent être orientés vers un spécialiste : psychiatre, pédopsychiatre, pédiatre, neuropédiatre ou neurologue. Concrètement, l’orientation dépend de l’offre de soins locale et de l’existence de réseaux.
En attendant l’avis spécialisé, l’accompagnement doit être poursuivi : informer de l’hypothèse diagnostique et des modalités thérapeutiques permet à l’enfant et sa famille de comprendre et d’accepter le diagnostic et de relativiser leur part de responsabilité face aux difficultés.
→ Par sa connaissance de l’environnement social, familial et éducatif, le médecin peut adapter ses conseils aux parents, sans les stigmatiser ni les culpabiliser, et suggérer de se rapprocher d’associations de patients. L’épuisement des parents peut générer des conduites éducatives inadaptées par excès (discipline excessive) ou par défaut (désinvestissement). Il a été rapporté un taux plus élevé de TDAH dans une population victime de maltraitance par rapport à une population non victime.
→ Il est recommandé de mettre en place un lien entre l’enseignant, la famille et les soignants, de préférence par l’intermédiaire du médecin scolaire.
Les aménagements pédagogiques sont choisis en fonction des besoins spécifiques de chaque élève :
- valoriser l’enfant, lui confier des « missions » qui peuvent être réussies, le placer près du bureau professoral, à côté d’un camarade calme, sur un bureau dégagé pour éviter les causes de distraction ;
- lui donner une consigne à la fois, courte et claire ;
- établir un contact visuel fréquent ; - utiliser des supports visuels, des routines et des rappels ;
- en classe, lui permettre de se déplacer dans un cadre précis (effacer le tableau, ramasser les cahiers) et lui laisser la possibilité de quitter la salle et d’aller à l’infirmerie pour éviter une crise.
Afin que ces aménagements ne marginalisent pas davantage l’élève, une sensibilisation des autres élèves peut être réalisée.
En attendant l’avis spécialisé, l’accompagnement doit être poursuivi : informer de l’hypothèse diagnostique et des modalités thérapeutiques permet à l’enfant et sa famille de comprendre et d’accepter le diagnostic et de relativiser leur part de responsabilité face aux difficultés.
→ Par sa connaissance de l’environnement social, familial et éducatif, le médecin peut adapter ses conseils aux parents, sans les stigmatiser ni les culpabiliser, et suggérer de se rapprocher d’associations de patients. L’épuisement des parents peut générer des conduites éducatives inadaptées par excès (discipline excessive) ou par défaut (désinvestissement). Il a été rapporté un taux plus élevé de TDAH dans une population victime de maltraitance par rapport à une population non victime.
→ Il est recommandé de mettre en place un lien entre l’enseignant, la famille et les soignants, de préférence par l’intermédiaire du médecin scolaire.
Les aménagements pédagogiques sont choisis en fonction des besoins spécifiques de chaque élève :
- valoriser l’enfant, lui confier des « missions » qui peuvent être réussies, le placer près du bureau professoral, à côté d’un camarade calme, sur un bureau dégagé pour éviter les causes de distraction ;
- lui donner une consigne à la fois, courte et claire ;
- établir un contact visuel fréquent ; - utiliser des supports visuels, des routines et des rappels ;
- en classe, lui permettre de se déplacer dans un cadre précis (effacer le tableau, ramasser les cahiers) et lui laisser la possibilité de quitter la salle et d’aller à l’infirmerie pour éviter une crise.
Afin que ces aménagements ne marginalisent pas davantage l’élève, une sensibilisation des autres élèves peut être réalisée.
Cas clinique
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