La zone endémique inclut les régions intertropicales d’Afrique et d’Amérique du Sud.
La fièvre jaune est une maladie grave et même dans les 26 pays où le vaccin est simplement recommandé, la vaccination doit être pratiquée, même pour un séjour court, même si le pays ne l’exige pas a l’entrée.
Selon l’OMS, en 2013, 200 000 cas et 30 000 décès liés à la fièvre jaune ont été recensés.
Le nombre de cas a progressé depuis vingt ans en raison de la diminution de l’immunité de la population, de la déforestation, de l’urbanisation et des mouvements de population
Lorsque la vaccination est impossible, un voyage en zone d’endémicité doit être formellement déconseillé.
- Le vaccin, Stamaril®, est disponible seulement dans les CVI.
L’injection doit être effectuée au moins 10 jours avant le départ. La vaccination est recommandée à partir de 9 mois pour les enfants se rendant dans un pays à risque et, exceptionnellement, dès l’âge de 6 mois si le nourrisson doit séjourner en milieu rural ou en forêt ou dans une région ou sévit une épidémie.
Comme il s’agit d’un vaccin vivant, elle est en principe déconseillée chez la femme enceinte, quel que soit le stade de la grossesse, sauf si le voyage en zone d’endémie ne peut être différé. En cas d’allaitement, il est préférable d’attendre les six mois de l’enfant pour vacciner la mère. Si la vaccination est impérative, l’allaitement sera provisoirement suspendu.
Le vaccin est contre-indiqué pour les immunodéprimés mais est possible si le taux de CD4 est › 200/mm3.
Attention au respect d’un délai minimal de 28 jours entre la vaccination amarile et les autres vaccins à virus vivants atténués (sauf en cas de départ imminent), mais ils peuvent être réalisés simultanément.
Coût 45 euros.
- L'OMS, en mai 2013, a déclaré que les rappels de vaccination contre la fièvre jaune n'étaient plus nécessaires :
« une dose unique de vaccin antiamaril est suffisante pour conférer une immunité protectrice contre la fièvre jaune tout au long de la vie, l'administration d’un rappel n'est plus nécessaire », mais le règlement sanitaire international actuel, qui s'applique à 194 pays dont la France, n’a pas encore été modifié.
En France, le Haut Conseil de la Santé Publique, dans un avis du 24 janvier 2014, ne recommande pas encore la suppression des rappels tant que le règlement international ne sera pas changé.
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