En l’absence de dépistage, les symptômes des lésions cancéreuses se manifestent au moment ou la maladie est déjà bien évoluée (saignements après les rapports, métrorragies, leucorrhées, douleurs pelviennes ou lombaires, …) (1). L’examen du col permet de voir une large ulcération ou une lésion végétant ou une induration, voire un aspect normal.
Le diagnostic repose sur l’histologie de biopsies cervicales ou une pièce de conisation. Les carcinomes épidermoïdes représentent environ 80 à 90 % des lésions invasives, dans 10 à 20 % des cas il s’agit d’adénocarcinomes développés à partir de la muqueuse cylindrique endocervicale.
Ce ne sont pas des cancers hormono-dépendants, un traitement hormonal de substitution pourra être proposé si nécessaire.
→ On distingue :
- Le cancer in situ : cancer au stade initial de son développement, restant limité au tissu qui lui a donné naissance, sans franchissement de la membrane basale ;
- Le cancer invasif : un cancer est dit invasif ou in-filtrant lorsqu’il franchit la membrane basale pour infiltrer le chorion.
→ Quand le diagnostic est posé, l’IRM lombopelvienne est l’examen de référence, elle permet de mesurer la tumeur et de mettre en évidence une extension. Pour les cancers invasifs supérieurs à 2 cm, une TEP-TDM est justifiée pour orienter la radiothérapie complémentaire.
Le stade du cancer du col utérin est défini en fonction de la largeur et de la profondeur de la tumeur et de son extension (voir classification de FIGO consultable sur www. legeneraliste.fr). La prise en charge dépend de ce stade, des caractéristiques de la tumeur et des risques encourus par la patiente. Aux premiers stades, une intervention chirurgicale locale sera suffisante pour guérir la maladie.
→ À des stades plus avancés, le traitement est complexe et Jean Gondry conseille de retenir une notion simple :
- une tumeur de taille inférieure à 4 cm à l’IRM est a priori traitée par chirurgie et radiothérapie (curiethé-rapie et/ou radiothérapie externe) ;
- une tumeur de taille supérieure à 4 cm est traitée par radiothérapie et chimiothérapie concomitantes, elle n’est plus opérée.
→ La chirurgie standard est une hystérectomie radicale (ablation du col et du corps de l’utérus, de la partie supérieure du vagin) avec une lymphadenectomie pelvienne bilatérale.
→ L’âge médian de survenue du cancer du col de l’utérus est de 51 ans. En fait l’incidence du cancer du col de l’utérus augmente avec l’âge et atteint un plateau à partir de l’âge de 55 ans. Les cancers du col de l’utérus sont de bon pronostic lorsqu’ils sont traités à un stade précoce.
La survie à 5 ans est de 100 % pour les cancers in situ et de plus de 80 % pour les stades I et II a. Elle diminue ensuite et ne dépasse guère les 10 % pour le rare stade IV. Pour tous âges confondus, la survie relative est de l’ordre de 65 %, comprise entre 84 et 93 % pour les stades I et 35 % pour les stades IV.
→ Une surveillance post thérapeutique est indispensable, 90 % des récidives surviennent dans les deux premières années. Le protocole prévoit un examen tous les 4 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois pendant 3 ans puis annuel.
Le diagnostic repose sur l’histologie de biopsies cervicales ou une pièce de conisation. Les carcinomes épidermoïdes représentent environ 80 à 90 % des lésions invasives, dans 10 à 20 % des cas il s’agit d’adénocarcinomes développés à partir de la muqueuse cylindrique endocervicale.
Ce ne sont pas des cancers hormono-dépendants, un traitement hormonal de substitution pourra être proposé si nécessaire.
→ On distingue :
- Le cancer in situ : cancer au stade initial de son développement, restant limité au tissu qui lui a donné naissance, sans franchissement de la membrane basale ;
- Le cancer invasif : un cancer est dit invasif ou in-filtrant lorsqu’il franchit la membrane basale pour infiltrer le chorion.
→ Quand le diagnostic est posé, l’IRM lombopelvienne est l’examen de référence, elle permet de mesurer la tumeur et de mettre en évidence une extension. Pour les cancers invasifs supérieurs à 2 cm, une TEP-TDM est justifiée pour orienter la radiothérapie complémentaire.
Le stade du cancer du col utérin est défini en fonction de la largeur et de la profondeur de la tumeur et de son extension (voir classification de FIGO consultable sur www. legeneraliste.fr). La prise en charge dépend de ce stade, des caractéristiques de la tumeur et des risques encourus par la patiente. Aux premiers stades, une intervention chirurgicale locale sera suffisante pour guérir la maladie.
→ À des stades plus avancés, le traitement est complexe et Jean Gondry conseille de retenir une notion simple :
- une tumeur de taille inférieure à 4 cm à l’IRM est a priori traitée par chirurgie et radiothérapie (curiethé-rapie et/ou radiothérapie externe) ;
- une tumeur de taille supérieure à 4 cm est traitée par radiothérapie et chimiothérapie concomitantes, elle n’est plus opérée.
→ La chirurgie standard est une hystérectomie radicale (ablation du col et du corps de l’utérus, de la partie supérieure du vagin) avec une lymphadenectomie pelvienne bilatérale.
→ L’âge médian de survenue du cancer du col de l’utérus est de 51 ans. En fait l’incidence du cancer du col de l’utérus augmente avec l’âge et atteint un plateau à partir de l’âge de 55 ans. Les cancers du col de l’utérus sont de bon pronostic lorsqu’ils sont traités à un stade précoce.
La survie à 5 ans est de 100 % pour les cancers in situ et de plus de 80 % pour les stades I et II a. Elle diminue ensuite et ne dépasse guère les 10 % pour le rare stade IV. Pour tous âges confondus, la survie relative est de l’ordre de 65 %, comprise entre 84 et 93 % pour les stades I et 35 % pour les stades IV.
→ Une surveillance post thérapeutique est indispensable, 90 % des récidives surviennent dans les deux premières années. Le protocole prévoit un examen tous les 4 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois pendant 3 ans puis annuel.
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