Une prévention primaire des phénomènes allergiques est-elle possible ? Oui, selon le Pr Jean Bousquet, pneumologue à Montpellier. La priorité pour cette prévention est la lutte contre le tabagisme passif, un irritant respiratoire qui multiplie considérablement les risques de survenue de pathologies respiratoires d’origine allergique chez le jeune enfant comme la bronchiolite, l’asthme, les rhinites allergiques… D’autres pistes sont explorées mais encore incertaines : « La réduction de la charge en pneumoallergènes dans l’environnement, la lutte contre les acariens et les phanères d’animaux sont certainement utiles dans le cadre cette prévention primaire même si aucune étude n’a pu démontrer formellement l’efficacité de telles mesures » reconnaît le Pr Bousquet.
La prévention nutritionnelle de l’allergie a aussi fait l'objet aussi de nombreuses études, en particulier dans les familles à haut risque allergique. Il est aujourd'hui recommandé de diversifier l’alimentation le plus tard possible (6 voire 9 mois) pour réduire le risque de survenue de terrain atopique. Enfin la prévention primaire des allergies professionnelles pourrait passer par le port de masques pour les personnes exposées. Elle pourrait aussi bénéficier de l'étude allergologique des nouvelles substances industrielles pour éviter l'arrivée dans l'atmosphère de nouveaux allergènes respiratoires.
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