La diverticulose touche le sigmoïde dans prés de 95 % des cas (c’est l’inverse en Asie). Les diverticules ne se forment jamais au niveau du rectum.
› Les diverticules font suite, le plus souvent, à une hernie acquise de la muqueuse et de la sous-muqueuse à travers une zone de faiblesse de la paroi musculaire du colon, qui se situe à l’endroit où pénètrent les vaisseaux sanguins. Le tissu conjonctif qui entoure les vaisseaux s’affaiblit avec l’âge ce qui permet la herniation de la muqueuse, raison pour laquelle les diverticules coliques sont aussi fréquents chez les sujets âgés.
› La pathogénie de la diverticulose est encore mal connue ; elle ferait intervenir des troubles moteurs aboutissant à une hyperpression colique.Un régime pauvre en fibres alimentaires crée des selles de petit diamètre ce qui nécessite des contractions plus puissantes au niveau de la paroi colique pour assurer le transit. Il s’ensuit une segmentation du côlon avec augmentation de la pression intraluminale. Les diverticules se forment là où la paroi fibro-musculaire est plus faible. Le régime riche en viande rouge dans les pays industrialisés serait aussi en cause et un rôle de la flore intestinal est suspecté.
› La diverticulose colique non compliquée est asymptomatique dans 70 % des cas. Aussi des troubles digestifs fonctionnels tels des douleurs spasmodiques abdominales, des ballonnements, des troubles du transit intestinal ne doivent pas être considérés comme en relation avec une diverticulose, et requièrent la recherche d’une autre origine.
› Dans les 30 % de cas où elle a une traduction clinique, la complication infectieuse est la plus habituelle. Entre 15 et 20 % des patients porteurs de diverticulose colique développeront une diverticulite (3). Cette infection serait la conséquence de l’obstruction d’un diverticule par impaction des selles et la survenue d’une hémorragie au niveau d’un diverticule.
En 5 points
Obésité : suivi d’un patient sous aGLP-1
Cas clinique
La fasciite nécrosante
Mise au point
La périménopause
Mise au point
La sclérose en plaques