Elles constituent chez l’asthmatique le motif principal de demande de soins (4) et génèrent 50 % des dépenses liées à cette maladie (7). Même si il semble y avoir une diminution jusqu’en 2004, les taux standardisés d’hospitalisation pour asthme ces dernières années se sont stabilisés chez l’adulte (1). En 2007, près de 54000 patients étaient admis pour asthme. Il semble qu’une large utilisation des corticoïdes inhalés ait contribué à la réduction de ces hospitalisations jusqu’en 2004 (5).
› Les exacerbations sont considérées comme l’aboutissement d’un asthme mal contrôlé (4). Elles conduisent parfois au décès (~ 1000 par an en France). Mieux préciser les caractéristiques de la population des asthmes sévères avec exacerbations sévères contribueraient à une meilleure prise en charge (5). Il reste qu’il est difficile de faire le lien entre ce phénotype et une physiopathologie particulière (4).
› Les exacerbations sévères contribuent à un déclin plus rapide du VEMS (5,7). Les exacerbations ont été classées par le GINA (6) en légère, modérée et sévère. La situation « d’arrêt respiratoire imminent » constitue le dernier stade. La dyspnée au repos, la position penchée en avant, l’impossibilité de prononcer une phrase, l’agitation, la fréquence respiratoire supérieure à 30/min, l’utilisation des muscles accessoires, l’accélération du pouls au-delà de 120 BPM et des sibilants bruyants permettent de reconnaître l’exacerbation sévère.
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
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Cas clinique
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