Toutes ces idées reçues sont à l'origine d'un fatalisme expliquant une prise en charge médicale insuffisante. D’où la nécessité de présenter la migraine comme une maladie à part entière, avec un mécanisme physiopathologique aujourd'hui bien individualisé, - et qui se soigne. Elle n'est pas liée à « des problèmes de dents, de cervicales ou de vue », mais bien à une vasodilatation des vaisseaux méningés, associée à une inflammation locale et une stimulation du nerf trijumeau. La migraine ne « passe pas toute seule », elle évolue par crises successives et est déclenchée par des facteurs favorisants : stress, bruits, odeurs, contrariétés, cycle menstruel, aliments particuliers comme le chocolat et les œufs... Enfin, si les patients souffrant de migraines sont souvent anxieux et/ou dépressifs, ils n’ont pas plus de risques de développer une pathologie intracérébrale de type tumorale.
Lutter contre le fatalisme
Publié le 25/09/2009
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Source : Le Généraliste: 2498
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