Les estroprogestatifs peuvent exercer une action anti-androgénique et donc une action favorables en cas d’acné modérée, cela dépend essentiellement du progestatif qui peut être considéré comme anti-androgénique ou androgénique. Trois associations dites anti-androgéniques ont l’AMM en contraception : acétate de chlormadinone CMA (Belara), drospirénone ((Jazmine, Jasminelle, Yaz), le norgestimate (Triafémi, Tricilest). L’acétate de cyproterone (Diane et génériques) est le progestatif de référence, sans avoir d’AMM en contraception bien qu’il soit contraceptif, mais son risque thromboembolique est plus important. L’efficacité se mesure après trois mois d’utilisation. Il est indispensable d’avoir au préalable strictement vérifié l’absence de contre-indication d’autant qu’il s’agit de progestatifs de quatrième génération qui ne doivent pas être utilisés en première prescription.
L’association à une hyperandrogénie peut justifier le recours à des doses plus fortes d’acétate de cyprotérone.
Les progestatifs androgéniques entrent dans la composition de nombreuses EP par voie orale ainsi que dans les voies parentérales (patch ou anneau vaginal), à éviter en cas d’acné de même que les contraceptions progestatives per os (Cerazette) ou implant (Explanon), ou DIU hormonal (Mirena) (6).
En 5 points
Obésité : suivi d’un patient sous aGLP-1
Cas clinique
La fasciite nécrosante
Mise au point
La périménopause
Mise au point
La sclérose en plaques