• Nous disposons actuellement de données pour une prise en charge optimale de la très grande majorité des douleurs rencontrées chez l'enfant.
• L’anxiété majore la perception de la douleur chez l’enfant ; les moyens non médicamenteux peuvent contribuer significativement au soulagement de l’enfant.
• Un enfant peut évaluer lui-même l’intensité de la douleur à partir de 4 à 6 ans ; pour les enfants plus jeunes, l’utilisation de grilles d’observation comportementale est indispensable.
• Il faut savoir prescrire un antalgique adapté d’emblée à l’intensité de la douleur : pour une douleur intense : antalgique de niveau 2 ou 3 d’emblée (sauf pour les crises migraineuses, certaines douleurs neuropathiques et les douleurs psychogènes. )
• Il faut savoir réévaluer la douleur après l'administration d'un antalgique : en prenant en compte le délai d'efficacité de l'antalgique selon la voie d'administration (IV : 5 à 10 minutes, per os : 20 à 30 minutes; Intra rectal : environ 30 minutes pour les suppositoires,). Il faut prévoir d’emblée une prescription de « rattrapage » en cas de soulagement insuffisant.
• Chez les nouveau-nés, l’administration orale de solution sucrée, (saccharose 24 % ou glucose 30 %) 2 minutes avant une effraction cutanée est un moyen antalgique particulièrement efficace. Cet effet est renforcé par la succion d’une tétine
•L’utilisation du mélange équimolaire oxygène / protoxyde d'azote (MEOPA) et de la crème anesthésiante sont des moyens simples permettant de contrôler avec succès beaucoup de douleurs provoquées par les soins, les actes (notamment dans les services d’urgence).
• La maladie migraineuse touche 5 à 10 % des enfants ; elle représente la première cause de céphalée récurrente chez l’enfant.
•Parmi les céphalées primaires, « migraine » et « céphalée de tension » sont les plus fréquentes chez l’enfant. Elles sont souvent associées. Les auras sont fréquentes chez l’enfant.
• L’interrogatoire est essentiel pour faire le diagnostic qui ne nécessite pas de bilan paraclinique (sauf si le tableau est atypique)
• L’ibuprofène 10 mg/kg est le traitement de référence, ce produit plus puissant que la codéine est sous-utilisé en raison d’une sur estimation de ses effets indésirables.
•La céphalée de tension ne doit pas donner lieu à une prescription médicamenteuse.
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