L'EAL (exploration d’une anomalie lipidique) donne accès aux constantes suivantes : cholestérol total, triglycérides (TG), cholestérol HDL (C-HDL), auquel s'ajoute le cholestérol LDL (C-LDL) obtenu par la formule de Friedewald. Quant au dosage des apolipoprotéines A1 et B, il n'est pas contributif dans toutes les situations. Trois cas de figure sont distingués par la HAS (1).
UNE NON INDICATION
Le dosage des Apos A1 et B n'est pas indiqué en pratique courante en cas de C-HDL ≥ 0,3 g/L et de Tg ≤ 3,4 g/L. Il est réservé aux rares cas de dyslipidémie complexe ou génétique.
L'APO B
Le dosage de l'apolipoprotéine B peut être indiqué lorsque les triglycérides sont supérieurs à 3,4 g/L (3,9 mmol/L), le calcul du C-LDL par la formule de Friedewald devenant dans ce cas inexact. Une solution consiste à tenter d'obtenir une baisse des TG en dessous de la valeur seuil de 3,4 g/L, avant de procéder à une nouvelle EAL. Une autre alternative est de doser l'Apo B ou de mesurer directement le C-LDL (figure 1) pour estimer la concentration en lipoprotéines pro-athérogènes.
L'APO A1
Le dosage de l'apolipoprotéine A1 n'est pas utile si le C-HDL supérieur ou égal à 0,3 g/L (0,77 mmol/L).
Si le C-HDL est inférieur à 0,3 g/L, une interférence analytique est possible (présence d'une immunoglobuline monoclonale ou hyperbilirubinémie par exemple) et le dosage de l’Apo A1 peut être justifié (fig 2).
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