Là encore, il s’agit d’une IST, bien qu’elle soit fréquemment associée aux vaginoses bactériennes, car le développement de T. vaginalis est favorisé par le déséquilibre en œstrogènes. L’infection est asymptomatique dans 15-20 % des cas. Dans les autres cas, après une incubation de 4 à 28 jours, le tableau est celui d’une vaginite avec des leucorrhées plus ou moins abondantes (parfois jaunes ou vertes), parfois spumeuses, avec parfois une odeur évocatrice « de plâtre frais ». Il y a souvent des signes d’urétrite et un prurit inconfortable. Une cervicite est possible.
La recherche du germe se fait sur un prélèvement vaginal (leucorrhées et cul-de-sac postérieur).
Le traitement repose là encore sur le métronidazole (2 g en dose orale unique). Les situations d’échec, dues à une sensibilité diminuée au métronidazole, sont rares. On peut alors renouveler la cure de métronidazole (500 mg x 2/j pendant 7 jours, voire 2 g/j pendant 3 à 5 jours en cas de nouvel échec). Il ne faut pas oublier l’éventualité d’une recontamination si le partenaire (asymptomatique dans 90 % des cas) n’a pas été traité en même temps.
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