On l’a vu, 70 à 80 % des cancers sont diagnostiqués à des stades avancés. Cela explique le pronostic défavorable : 5 ans après le diagnostic de la maladie, moins d’un malade sur 6 est encore en vie. Le CBP est le cancer le plus meurtrier chez l’homme avec 21 000 décès en France en 2015 (25 % de l’ensemble des décès par cancer), et la première cause de décès toutes causes confondues chez l’homme entre 45 et 64 ans. Chez la femme, avec plus de 9 500 décès, le CBP est le 2e cancer le plus meurtrier. Cependant, il faut maintenant intégrer un message encourageant : un CPB pris en charge précocement par chirurgie est le plus souvent curable.
La chirurgie est le seul traitement curatif. Les traitements par chimiothérapie et/ou radiothérapie augmentent la survie, mais restent le plus souvent des traitements palliatifs.
Les progrès thérapeutiques ont permis d’améliorer sensiblement le pronostic [3] de certains malades grâce à de nombreux progrès observés dans ces toutes dernières années. Il n’en reste pas moins que le pronostic de la plupart des malades métastatiques reste sombre. Le rôle des médecins généralistes est essentiel à plusieurs niveaux : évoquer précocement ce diagnostic, favoriser une prise en charge rapide dans des centres spécialisés capables de faire bénéficier tous les malades du meilleur traitement actuel, et aider à sa prise en charge à domicile dans les meilleures conditions.
Mise au point
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Cas clinique
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