La CSMF exprime sa grande inquiétude au sujet du taux d’évolution de l’ONDAM 2016 (+1,75 %), à « son niveau le plus bas depuis sa création en 1997 », alors que l’évolution naturelle des dépenses d’Assurance-maladie dépasse 3 %.
Le syndicat fait valoir que « c’est encore à la médecine de ville de réaliser la plus grande part de l’effort », l’objectif des soins de ville étant fixé à 1,70 %. « Le gouvernement conserve sa vision hospitalocentrée au détriment de la médecine de ville, qui sous-exécute pourtant ses objectifs depuis 2010, et a permis de réduire de près de 3 milliards d’euros les dépenses de l’Assurance-maladie en cinq ans. »
La CSMF appelle une nouvelle fois de ses vœux une « véritable déshospitalisation du pays » et un investissement massif sur les soins de ville pour concrétiser le virage ambulatoire.
Cet ONDAM, ajoute la CSMF, ne laisse « aucune perspective » pour la négociation de la convention en 2016.
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