C'est désormais officiel. Le numerus clausus sera supprimé dès la rentrée 2020. Agnès Buzyn l'annonce ce lundi soir dans une vidéo diffusée en ligne par « le Parisien ». Cette mesure s'inscrit dans un vaste plan santé dévoilé demain, 18 septembre, par le président de la république, Emmanuel Macron.
Le gouvernement entend ainsi répondre au manque de praticiens sur le territoire et favoriser la diversification des profils accédant aux études de médecine. « Il y a trop d'enfants qui souffrent », avait estimé la semaine dernière la ministre de la Santé Agnès Buzyn, évoquant la première année des études de médecine, très sélective. Ce « n'est plus supportable, c'est un gâchis », avait-elle insisté.
Une forme de « sélection » subsistera, sans que l'on en connaisse à ce stade la nature. Aujourd'hui la première année commune aux études de santé (PACES) écarte de nombreux candidats : sur les quelque 60 000 étudiants inscrits, seulement 13 500 ont été autorisés cette année à poursuivre leur cursus en médecine, odontologie, pharmacie ou maïeutique.
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