Créé en 1971 pour réguler nationalement le nombre d'entrées en médecine, le numerus clausus s'éteindra avec cette dernière promotion en juin. 

Désormais le nombre de places sera défini par des objectifs nationaux pluriannuels, à l'horizon de cinq ans, en lien avec l'Observatoire national de la démographie des professionnels de santé (ONDPS), les doyens, les représentants étudiants, l'Ordre, les collectivités et les ministères concernés. Ces objectifs (fixés selon les besoins des territoires et l'évolution des métiers) seront réévalués chaque année. 

Dans ce cadre pluriannuel, les facultés auront la main pour déterminer chaque année une fourchette d'étudiants admis dans chaque filière, en fonction notamment de leurs capacités d'accueil. Elles devront afficher le « minimum » du nombre de candidats autorisés à passer en 2e année mais pourront l'augmenter au besoin.