Dans les pas d'Angers et de Lille, pionnière en 2009, une dizaine de facultés de médecine sur 39 propose aujourd'hui des antennes PACES aux étudiants. Le Mans, Vichy, Angoulême et Le Havre ont installé des salles de cours et retransmettent en direct des vidéos sur des sites dédiés. L'université Paris-Est Créteil ouvrira une antenne à l'IUT de Sénart après le succès de celle de Torcy en 2017. Angers envisage l'ouverture d'une nouvelle antenne à Laval dès 2019. La fac d'Orléans a aussi formulé le vœu d'accueillir des étudiants en PACES en 2019 pour soulager Tours.
Certaines facs refusent toutefois de se lancer dans l'aventure. C'est le cas de Dijon, qui ne souhaite pas la création d'une première année à Nevers. En cause : des difficultés d'organisation et de gestion des ressources humaines (mobilisation de tuteurs et d'enseignants-chercheurs) inhérents à la décentralisation.
Autre problématique : l'efficience. Boulogne-sur-Mer, qui proposait des cours par visioconférence à 150 km de Lille, fermera ses portes après neuf ans d'existence pour cause de résultats médiocres. 20 étudiants sur 79 ont été reçus à la PACES en 2015-2016, selon la « Voix du Nord ». Dix ont choisi médecine.
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