Études médicales

Le lifting de la première année

Publié le 17/12/2010

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Crédit photo : S Toubon

QUELQUE 56 334 étudiants se sont inscrits en première année des études de santé (PAES) à la rentrée universitaire 2010-2011, selon les statistiques de l’administration universitaire francophone et européenne en médecine et en odontologie (AUFEMO). La réforme est d’importance pour les facultés de médecine puisqu’elle marque la fin du traditionnel PCEM1. La PAES, commune à la médecine, l’odontologie, la maïeutique et dorénavant à la pharmacie, va permettre aux étudiants de passer jusqu’à 4 concours distincts. L’enseignement se décomposera en un tronc commun au premier semestre et comprendra des enseignements spécifiques au second. L’objectif affiché de cette réforme est de lutter contre le gâchis humain du PCEM1 et d’offrir des passerelles de réorientation aux recalés. « Grâce à cette réforme, nous allons passer d’une logique de sélection, avec des taux d’échec massifs, à une logique de progression et de réussite pour tous les étudiants. Il fallait en finir avec cette situation absurde et injuste des reçus collés. Désormais, tous les étudiants auront une solution pour poursuivre leurs études », indiquait Valérie Pécresse en lançant la rentrée universitaire (« le Quotidien » du 15 septembre). La réforme de la PAES prévoit que les étudiants bénéficieront de réorientations dans d’autres filières à la fin du premier semestre et du second. Il leur sera ainsi possible d’accéder par exemple à une licence des sciences de la vie ou de droit. À partir de l’année universitaire 2012-2013, toutes les universités devront proposer des filières de réorientation aux étudiants recalés. Plusieurs universités en ont cependant déjà mis en place de manière expérimentale, comme Paris VI, Bordeaux ou Grenoble. Dès la fin du premier semestre, les étudiants en échec pourront, dans la limite de 15 % d’inscrits, être réorientés à leur demande. Le redoublement ne sera autorisé que pour les candidats dont le rang de classement précédera 2,5 fois le numerus clausus. Ce seuil pourra varier selon les universités, précise le ministère de l’Enseignement supérieur. Des passerelles entrantes sont également prévues pour permettre l’admission en 2e et en 3e années de PAES qui doivent faire l’objet d’arrêtés.

CH.G.

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Source : Le Quotidien du Médecin: 8879

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