Réputée pour être l’une des facultés de médecine les plus difficiles, Paris-Descartes ne cache pas son ambition d’excellence. C’est la seule université francilienne à proposer dans ses formations toutes les disciplines intégrées dans la PACES (Première Année Commune Aux Études de Santé, mise en place à la rentrée 2009) : médecine, odontologie, pharmacie, maïeutique. Ainsi l’orientation souhaitée ou imposée aux étudiants à l’issue du concours de la première année peut se poursuivre au sein de la même université. Rares sont ceux qui n’y restent pas car tous les étudiants que l’on peut croiser rue des Saints-Pères, dans le 6e arrondissement de Paris, sont très rapidement, très intensément « fiers de leur fac », conscients de la place stratégique qu’ils occupent.
Laurent, étudiant en cinquième année de médecine, parle du « compagnonnage quotidien avec l’hôpital qui se vit dans les plus prestigieux hôpitaux parisiens ». L’université Paris-Descartes est associée aux Hôpitaux universitaires Paris Centre et Paris Ouest ainsi qu’à Necker-Enfants Malades. Les étudiants ont accès à près de 200 services couvrant toutes les spécialités à Cochin, Necker, Georges-Pompidou, l’Hôtel-Dieu, Sainte-Anne et Saint-Joseph.
Paris-Descartes s’efforce d’offrir à ses étudiants une ouverture internationale. Erasmus est bien sûr mis en place et des séjours d’études d’une durée variable de 3 à 12 mois dans l’une des 29 universités européennes partenaires de la faculté, sont accessibles. Des missions humanitaires sont également proposées par l’association Solidarité Étudiants de Médecine (SOLEM).
« Un tissu de recherche »
C’est en ces termes que le doyen Gérard Friedlander exprime sa volonté d’articuler entre eux les centres de recherche : « chaque centre a sa propre dynamique, mais celle-ci doit être enrichie par des interactions plus nombreuses et plus riches avec les autres centres : il faut mettre en œuvre ces synergies. » Car l’université veut également s’imposer en matière de recherche médicale. Dotée de 5 centres de recherches, sa volonté est de faire comprendre aux étudiants le lien précieux entre la recherche et la pratique médicale. Résolument engagée dans la recherche, son ambition est de rayonner à l’international. L’objectif est plus qu’honorablement tenu : au classement de Shanghai 2014, elle se situe dans le groupe des 51-75 meilleures universités en médecine clinique et pharmacie. Certains étudiants très motivés par la recherche peuvent accéder dès la deuxième ou troisième année à un programme MD-PhD dans les filières Médecine/Science par le biais notamment de l’Ecole de l’Inserm.
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