L’INTERSYNDICAT national des internes des hôpitaux (ISNIH) a décidé le week-end dernier en assemblée générale d’entamer une « grève du paiement des droits d’inscription à l’université » pour protester contre le faible taux d’encadrement des internes par des personnels hospitalo-universitaires pendant leur formation.
En lançant cet appel, l’ISNIH entend faire réagir le ministère de l’Enseignement supérieur auquel sont rattachées les universités. Le mot d’ordre du mouvement n’est pas que symbolique. Les droits d’inscription d’un interne s’élèvent à 600 euros par an. « Nous avons étudié les conséquences juridiques de ce mouvement, explique Benoît Elleboode. Les fonctions hospitalières sont détachées des conditions d’inscription. D’autant plus que les internes vont s’inscrire. Par contre, ils ne vont pas payer les droits d’inscription. Ne pas payer l’inscription pose problème aux étudiants qui passent un examen. Or, quand on est interne, on n’a pas d’examen ».
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