Après les médecins et les dentistes

Les kinés entrent en campagne pour les URPS

Publié le 22/10/2010
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Crédit photo : S TOUBON

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LES 58 000 MASSEURS-KINÉSITHÉRAPEUTES libéraux vont élire leurs représentants aux Unions régionales des professionnels de santé (URPS) pour les cinq prochaines années. Selon leur région, ils devront choisir entre une, deux ou trois listes. La Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes-rééducateurs (FFMKR) présente 350 candidats dans 25 régions. Elle sera opposée à l’Union nationale des syndicats de masseurs kinésithérapeutes libéraux (UNSMKL), résultat de la fusion du SNMKR et d’Objectif Kiné, ainsi qu’à ALIZE.

La constitution d’URPS pour leur profession a été obtenue de haute lutte par les kinésithérapeutes. La ministre de la Santé ne s’y est engagée qu’un an après l’adoption de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST). En octobre 2010, elle déclarait lors du congrès de la FFMKR : « L’Union régionale des masseurs kinésithérapeutes sera indépendante et souveraine dans ses relations avec l’ARS et avec les autres partenaires régionaux ».

La FFMKR a fait savoir qu’elle axerait sa campagne sur plusieurs thématiques. Au chapitre de la formation, le syndicat appelle à la fin du régime dérogatoire qui permet depuis 1989 à des étudiants en kinésithérapie de suivre la première année commune en santé. « Il faut ouvrir la première année commune de santé à tous les étudiants en kiné », indique la FFMKR. Alors que les quatre années d’études en kinésithérapie ne sont pour l’heure reconnues que Bac+2, la Fédération réclame une année d’étude complémentaire qui permettrait aux kinés d’intégrer le cursus européen du LMD (Licence-master-doctorat) et d’obtenir le grade de M2 (Bac+5). La FFMKR demande par ailleurs une modification de la réglementation de l’ostéopathie qui impose aux kinés souhaitant se former dans cette discipline de suivre un cursus d’environ 3 500 heures en plus de leur diplôme propre.

La création d’une nouvelle profession d’auxiliaire de rééducation fonctionnelle défendue par l’Ordre des kinésithérapeutes - mais dénoncée par les professionnels - le maintien de la liberté d’installation et l’augmentation tarifaire des actes de kinésithérapie seront également au cœur de cette campagne qui se déroulera officiellement du 2 au 12 décembre. Les kinés devront renvoyer leur vote avant le 16 décembre. Les résultats du scrutin seront connus dans la journée du 21 décembre.

 CHRISTOPHE GATTUSO

Source : Le Quotidien du Médecin: 8842