C’EST PEUT-ÊTRE un symbole mais pour eux cela veut dire beaucoup. Les 3 500 maîtres de stage de médecine générale deviennent officiellement des praticiens agréés maîtres de stage des universités à la faveur d’un arrêté paru au Journal officiel. « C’est une reconnaissance de notre fonction, déclare le
Dr Sébastien Leruste, président du Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG). Cela illustre que l’on n’est plus dans le simple accompagnement de l’interne mais dans un métier d’enseignement désormais perçu comme tel par les tutelles ». Las, cette reconnaissance ne s’accompagne pas de revalorisation financière. Au grand dam du SNEMG qui demande une hausse de 15 % des honoraires actuellement fixés à 600 euros par mois pour l’accueil d’un interne à temps plein en cabinet libéral. Le SNEMG plaide également pour une augmentation de 50 % des honoraires pour l’accueil d’un externe à mi-temps, dont le montant est aujourd’hui de 300 euros par mois.
Le syndicat défend par ailleurs la création d’un statut pour les chefs de clinique de médecine générale qui souhaitent se présenter au concours de maître de conférence ou de professeurs des universités. Ce statut pourrait s’apparenter à l’actuel poste de praticien hospitalo-universitaire (PHU) existant pour les autres spécialités.
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