Près de 700 personnes, majoritairement des internes mais aussi des enseignants, doyens et médecins seniors, sont attendues au congrès de l’Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (ISNAR-IMG) qui se tiendra vendredi et samedi à Tours.
La ministre de la Santé est attendue pour clôturer les débats, samedi. Les internes entendent profiter de sa venue pour rappeler l’importance des mesures incitatives à l’installation en zone sous-dotée. « Un récent sondage réalisé à Rennes montre que 73 % des internes de médecine générale se disent prêts à s’installer en zone rurale ou semi-rurale tandis que 8 % veulent exercer en ville et que 19 % ne savent pas encore quel sera leur avenir », affirme Emmanuel Bagourd, président de l’ISNAR.
D’où l’importance de promouvoir les mesures de soutien à l’installation en zone fragile : contrats d’engagement de service public (CESP) - 1 500 signatures attendues d’ici à 2017 - ou encore postes de praticiens territoriaux de médecine générale (200 créés cette année) avec salaire minimum d’un PH de niveau 1. « Tous ces objectifs sont raisonnables et ils pourront être tenus s’il y a une bonne implication des acteurs locaux », explique Emmanuel Bagourd.
Les internes de médecine générale attendent des précisions de Marisol Touraine sur plusieurs dispositions du pacte territoire-santé annoncé en décembre pour lutter contre les déserts médicaux. Ils souhaitent en savoir plus sur le référent unique à l’installation, les transferts de compétences ou encore la rémunération forfaitaire des équipes de soins, une « piste d’avenir », selon le président de l’ISNAR-IMG.
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