Le Conseil national de l'Ordre des sages-femmes prend les devants face à l'évolution démographique de la profession et souhaite qu'une baisse progressive du numerus clausus, étalée sur 5 ans et modulée par région, intervienne dès la rentrée 2017.
Cette proposition fait suite à une étude publiée fin août, dans laquelle l'Ordre s'est penché sur la question du marché du travail des sages-femmes. « Cette baisse du numerus clausus permettra d'infléchir la croissance excessive des effectifs et de modérer l'amplification des disparités régionales », explique l'Ordre.
Selon ses chiffres, l'effectif des sages-femmes actives a augmenté de plus de 70 % en vingt ans, alors que le nombre de naissances a lui évolué d'environ 10 % sur la même période. « Ce rythme tendanciel de croissance des sages-femmes actives semble incompatible avec les perspectives de développement des besoins en sages-femmes, et ce malgré les nouvelles compétences acquises dernièrement (gynécologie de prévention, IVG…) », poursuit l'Ordre, qui fera part de cette proposition lors de la procédure de fixation du numerus clausus, en octobre.
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