Plus de 600 postes de médecine générale vacants

Le choix des spécialités d’internat et des villes d’affectation a pris fin mercredi à Lognes (Seine-et-Marne). À l’issue de la procédure, 668 postes d’internat sur les 6 186 ouverts sont restés vacants. Les étudiants qui ont passé les épreuves classantes nationales (ECN) n’ont pas tous pris un poste. Un grand nombre a en effet préféré invalider son deuxième cycle plutôt que d’être contraint de choisir une spécialité dont il ne voulait pas. La médecine générale, la médecine du travail et la santé publique en ont fait les frais. Quelque 612 des 3 333 postes de médecine générale n’ont pas trouvé preneurs. Ces résultats montrent que la spécialité doit encore gagner ses galons auprès des étudiants en médecine (« le Quotidien » du 25 septembre). Les postes non pourvus se trouvent majoritairement dans les villes du Nord de la France, dans des facultés où des cohortes démesurées étaient attendues. Ainsi, Dijon (73 postes libres), Tours (66), Caen (65), Dijon (64), Rouen (59), Amiens (59), Clermont-Ferrand (52) ou Limoges (39) n’ont pas fait le plein d’internes de médecine générale au contraire de Paris et des facultés du Sud de la France. Sur les 105 postes ouverts en médecine du travail, 42 sont restés libres. Enfin, 14 postes sur 80 n’ont pas été choisis en santé publique. Au final, les postes pourvus en médecine générale représentent 49,3 % de l’ensemble des postes contre 50,7 % pour les autres spécialités.