Rentrée universitaire en PACES : pas de tirage au sort, confirme Najat Vallaud-Belkacem

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Publié le 20/09/2016
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Crédit photo : S. TOUBON

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Thierry Mandon, secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur, ont affirmé que le tirage au sort à l'entrée de la PACES n'était pas à l'ordre du jour, à l'occasion de la conférence de presse sur la rentrée universitaire.

Najat Vallaud-Belkacem a rappelé que les améliorations apportées au système APB (admission post-bac) pour fluidifier les démarches ont porté leurs fruits dans les filières très demandées comme la PACES. Au 1er juillet, plus de 87 % des bacheliers ont reçu une réponse sur la filière qu'ils souhaitaient suivre. Thierry Mandon a ajouté qu'un travail sur les capacités d'accueil était en cours avec l'ensemble des facultés afin d'accueillir tous les futurs étudiants dans les filières à flux tendu.

Cela ne règle pas la question du taux d'échec très élevé en PACES. Selon les chiffres ministériels, plus de 57 000 étudiants étaient inscrits dans les facultés de médecine en première année en 2014 et le taux d'échec était de 63 %.

Réorientation et passerelles

Pour limiter ce gâchis humain, diverses réorientations et passerelles entrantes sont déjà expérimentées dans 10 facultés de médecine (Paris V, VII, XIII, Saint-Étienne, Poitiers, Tours, Strasbourg, Clermont-Ferrand, Rouen et Angers). Selon Thierry Mandon, ces expérimentations, qui s'achèveront en 2019/2020, ont pour objectif de réduire le taux d'échec en première année.

Dans le cadre de la grande conférence de la santé, il a été décidé de renforcer les expérimentations PACES. Une mission en ce sens a été confiée au Pr Jean-Paul Saint-André, ancien président de l'université d'Angers, afin d'organiser le parrainage des universités expérimentatrices auprès d'autres universités, précise le ministère.


Source : lequotidiendumedecin.fr