C’est dans le cadre de mon internat de médecine que j’ai découvert la gériatrie, lors d’un stage dans un service de post-urgence. J’ai alors été confronté à la prise en charge de nombreux patients âgés et j’ai pu mesurer toute la richesse d’une approche gériatrique des soins. Ensuite, j’ai fait un stage dans un le service de gériatrie du professeur Joël Belmin et cela n’a fait que renforcer mon intérêt pour cette discipline.
Ce qui me plaît dans la gériatrie, c’est le fait que ce soit une discipline très transversale. On fait aussi bien de la cardiologie, de la pneumologie, de la neurologie que de la médecine infectieuse ou de l’oncologie. Le volet social et psychologique est également très important.
C’est une médecine où la relation au patient est très particulière. Cela n’a rien à voir avec la chirurgie par exemple où le rapport avec le malade est très « organe-dépendant ». En gériatrie, le lien avec la personne est très particulier, très fort même quand celle-ci présente des troubles cognitifs.
Et cette relation s’inscrit dans la durée. Ce qui me plaît beaucoup, c’est aussi que le premier souci du gériatre, c’est la qualité de vie de ses patients. Et le rôle de la médecine, c’est d’abord d’aider les gens à aller mieux dans leur vie de tous les jours. En principe, en novembre, je vais passer chef de clinique et, à l’avenir, je souhaite rester à l’hôpital dans un service de gériatrie.
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