LORS DE SES VŒUX à la presse, le ministre de la Santé a salué la politique gouvernementale des incitations. « Nos choix commencent à porter leurs fruits. Depuis un an, il y a eu davantage d’installations en milieu rural que de départs à la retraite », s’est-il félicité. De son côté, Nora Berra s’est réjoui d’avoir « explosé » les objectifs de création de maisons de santé pluridisciplinaires.
À l’heure actuelle, la stratégie en matière de démographie médicale repose sur une batterie de mesures exclusivement incitatives (dont les effets se font ressentir à plus ou moins long terme) : augmentation régulière mais maîtrisée du numerus clausus (100 places supplémentaires en 2012 et 200 autres réservées aux passerelles) ; filiarisation des internes en privilégiant les disciplines les plus déficitaires ; promotion des stages dans le secteur libéral dès le deuxième cycle et pendant l’internat ; augmentation du nombre des maîtres de stage (3 500 en novembre 2010, 5 300 en novembre 2011 avec le projet d’atteindre 7 000 dès 2012) ; soutien aux MSP et aux pôles de santé avec la création d’un statut juridique adapté, les sociétés interprofessionnelles de soins ambulatoires (SISA) ; contrats d’engagement de service public (CESP) ; cumul emploi retraite ; enfin signature de la nouvelle convention médicale qui comprend deux options visant à faciliter l’installation (aides financières) ou l’exercice partiel des médecins dans les zones sous dotées.
En dépit de ces mesures, de nombreuses voix réclament des mesures plus autoritaires d’ordre conventionnel ou législatif.
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