Le syndicat auvergnat représentant les étudiants en médecine générale hospitalière et ambulatoire (SARAH) organise ce vendredi son 10e forum de l'installation pour les internes de la subdivision de Clermont-Ferrand. Quelque 140 futurs généralistes étaient attendus.
Objectif ? Identifier les problématiques à l'installation en libéral et lever les freins auprès de la jeune génération. À la tête de cette structure jeune, Maxence Pithon, ex-président de l'Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (ISNAR-IMG) et président du SARAH, explique le sens de sa démarche. « L'idée est de monter des ateliers en petits groupes pour échanger et aborder les problématiques liées à l'installation pour que chacun parte en sachant dorénavant vers qui se tourner directement quand il a une question », explique-t-il.
Quelle protection sociale ?
« Il y a une méconnaissance des démarches administratives et une peur face à la lourdeur que l'installation peut représenter, ajoute Maxence Pithon. Il y a aussi un manque de connaissance des modes d'exercice. La médecine générale offre une grande variété de missions, il faut expliquer ce qui est possible de faire en centre de santé mais aussi en maison de santé pluriprofessionnelle ou en maison médicale de garde. »
La fiscalité et la protection sociale sont aussi au programme. « Les internes viennent avec des questions ou découvrent certains aspects de la vie libérale, par exemple : comment se protéger ou faire la compta ?», illustre Maxence Pithon.
Cette année, un nouvel atelier sur la formation continue a été mis au menu. « Le DPC, personne ne nous explique ce que c'est lors de nos études ! Nous sommes mis en contact trop tardivement avec ce dossier. La maîtrise de stage, c'est pareil », déplore-t-il. Aux yeux des internes, une clarification s'impose également sur les modalités de la prochaine certification périodique.
Très active, la subdivision de Clermont-Ferrand a été la première à organiser un forum sur l'installation en 2001 qu'elle renouvelle régulièrement. Il y a deux ans, le département du Cantal a mis sur pied un internat rural (vers Mauriac). D'autres internats ruraux (à proximité d'Aurillac ou dans le Puy-de-Dôme) sont à l'étude.
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