Les internes de médecine générale entament aujourd’hui leur nouveau semestre sur leurs nouveaux terrains de stage. Une rentrée qui coïncide avec l’entrée en vigueur au 1er novembre des avancées obtenues dans le cadre du Ségur de la santé.
Au premier rang des évolutions, on retrouve les revalorisations salariales. Un interne touchera désormais 18 473 euros bruts par an en 1re année, soit 147 euros de plus par mois, 20 450 euros en 2e année (+163 euros) et 27 042 euros en 3e année (+116 euros). Au-delà du salaire de base, les gardes sont elles aussi revalorisées. Depuis le 1er novembre, celles réalisées en semaine sont payées 149 euros brut, soit une augmentation de 30 euros. Les gardes du week-end passent à 163 euros, 33 euros de plus. Autre changement, il faut désormais non plus cinq mais six internes minimum pour faire une ligne de garde. Revendication de longue date des internes de médecine générale notamment, la reconnaissance des demi-gardes en soirée est enfin inscrite dans la loi depuis le début du mois. Il faudra là encore 6 internes par ligne de demi-gardes. Elles sont rémunérées 74,50 euros brut en semaine et 81,50 euros brut le dimanche et les jours fériés. Elles ouvrent droit à un repos compensateur de 11 heures.
Enfin l’augmentation de l’indemnité d’hébergement pour les internes en stage ambulatoire en zone sous-dense est elle aussi effective. Elle passe à 300 euros par mois brut (contre 200 euros auparavant) et la condition kilométrique (stage à plus de 30 km de la faculté de rattachement) disparaît.
Dans un communiqué, Olivier Véran, précise également que le comité de suivi, chargé notamment de plancher sur le reste des mesures attendues pour les internes, sera mis en place « en novembre, afin de déterminer un calendrier de travail ».
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