La médecine générale, rien que la médecine générale ! Dans un courrier adressé lundi aux directeurs des départements de médecine générale (voir ci-dessous), le Collège national des généralistes enseignants (CNGE) rappelle les règles à respecter dans le recrutement de maîtres de stage des universités (MSU).
« Nous devons veiller à la qualité des médecins recrutés en tant que MSU puisqu’ils occupent une place essentielle dans le dispositif de formation, jouent un rôle de modèle, questionnent les apprentissages et orientent vers les sources pertinentes », explique le collège présidé par le Pr Vincent Renard. L'activité des maîtres de stage est encadrée par une charte. Celle-ci stipule que « le MSU s’engage à exercer la médecine générale selon les principes de la définition européenne de la médecine générale (Wonca Europe) et du Code de la Santé publique ».
« Plus acceptable »
Cette mise au point intervient après qu’un groupe de médecins homéopathes a invité ses partisans à « investir la maîtrise de stage et l’enseignement ». « Revendiquer une activité spécifique, non démontrée et indémontrable de l’homéopathie, aussi bien au plan théorique que clinique, n’est plus acceptable aujourd’hui pour un MSU ou un enseignant de médecine générale », avertit le CNGE qui, début septembre, avait déjà réclamé la suspension de tous les DU d’homéopathie.
Le #CNGE adresse un courrier à l'ensemble des DMG et l'ensemble des collèges d'enseignants de médecine générale pour rappeler les critères de formation et de recrutement des #MSU qui ont la charge de la formation des internes de médecine générale 1/10 pic.twitter.com/fAPmOJb6X9
— CNGE (@CNGE_France) 9 octobre 2018
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