À Nantes, le congrès des généralistes enseignants franchit la barre symbolique des 2 000 participants

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Publié le 27/11/2019
CNGE

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Crédit photo : Amandine Le Blanc

Il revient chaque année fin novembre depuis presque deux décennies. Ce n’est pas le Black Friday mais bel et bien le congrès du Collège national des généralistes enseignants (CNGE). Pour sa 19e édition, le rendez-vous se tient pour la première fois et jusqu'à vendredi à Nantes.

Comme l’a souligné le président du CNGE, le Pr Vincent Renard, ce congrès est une nouvelle fois l’occasion d’« évoquer des anniversaires et de célébrer des records ». 2019 marque en effet les 10 ans des premières titularisations de la profession. « Si les valeurs et les principes que nous portons remontent à l’histoire de la médecine, les conditions pour transmettre et développer l'enseignement mais aussi la recherche en médecine générale remontent tout au plus à quelques années », a souligné le Pr Renard.

Cette édition est aussi marquée par un nouveau record d’affluence, le Congrès ayant réussi à réunir davantage de participants que l'an dernier, et à dépasser la barre symbolique des 2 000 congressistes.

Prendre le contre-pied de la marchandisation de la santé

Pendant deux jours et demi, internes de médecine générale, enseignants, maîtres de stages et tous les acteurs qui participent à la filière universitaire de médecine générale pourront suivre 172 communications orales, 18 ateliers, 17 plénières et tables rondes et 69 posters répartis autour de cinq grands thèmes : le soin, la recherche, la pédagogie et l’enseignement, l’interprofessionnalité et la décision médicale partagée, un thème particulièrement mis en valeur cette année.

La responsabilité de la discipline est plus que jamais de développer « une médecine tournée vers le patient », a souligné le Pr Renard, citant l’émergence d’avancées technologiques comme la télémédecine ou l’intelligence artificielle. Selon le président du CNGE, « la médecine générale doit garder la ligne de l’intérêt du patient et prendre le contre-pied de la marchandisation de la santé ».


Source : lequotidiendumedecin.fr