Alors que les négociations sur la rémunération du travail en équipe doivent débuter en mars, MG France rappelle que les « contrats type » qui permettront de mettre en place cette rémunération devront également concerner les professionnels isolés. Pour le syndicat de médecins généralistes, cette nouvelle rémunération ne doit pas pénaliser les praticiens exerçant seuls. Ainsi, dès lors qu’ils s’engageront dans un protocole écrit sur des actions de soins, de dépistage, de prévention ou d’éducation thérapeutique, validées par l’Agence régionale de santé (ARS), les médecins traitants pourront avoir droit à une rémunération de travail en équipe (RTE), réclame MG.
MG France estime ensuite qu’un deuxième niveau concerne cette fois, les exercices collectifs. Et que l’engagement de travail en équipe de soins primaires (ESP) (association, maison de santé pluridisciplinaire, groupe de professionnels de santé, centre de santé) puisse être «juridiquement formalisé» et que les professionnels de santé soient en mesure de concevoir et de proposer un projet de santé autour de la patientèle des médecins traitant engagés dans l’ESP. Après avoir été reconnue par l’ARS, l’équipe se verra alors attribuer «une dotation en fonction de la patientèle couverte, des services rendus, de son mode d’organisation, en priorité un secrétariat partagé et un système d’information commun», précise le communiqué du syndicat.
MG demande vise enfin tout "projet territorial." Dans l’esprit du syndicat de Claude Leicher, le projet en question devra concerner «la population d’un territoire et organiser la continuité des soins, les actions de santé publique, les nouveaux services aux patients et les relations avec l’hôpital». Ainsi, tous les professionnels, qu’ils soient isolés, en maisons de santé pluridisciplinaire ou en centres de santé, pourvus qu’ils soient réunis autour d’un projet de santé territorial commun, devraient pouvoir bénéficier dans ce cadre d’une rémunération supplémentaire.
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