Début avril, 320 généralistes dans le collège MG ont été élus lors des élections 2021 des Unions régionales des professionnels de santé (URPS). Parmi eux, des nouveaux venus dans le paysage syndical et des unions. Tous les vendredis de l’été, Le Généraliste rencontre vos nouveaux représentants : ils nous expliquent leurs motivations et leurs priorités pour ce challenge. Aujourd’hui le Dr Mickaël Frugier, 38 ans installé au Vigen (Haute-Vienne).
Je veux être généraliste depuis mes 5 ans, alors que personne n’est médecin dans ma famille. Ce qui fait le charme du métier, ce sont les valeurs humaines et la confiance qui se tisse avec les patients. J’exerce au Vigen, en Haute-Vienne, dans un cabinet de groupe. Nous sommes cinq associés et employons une collaboratrice libérale. J’ai fini mon internat en 2010 et ma thèse en 2013. J’exerce donc depuis huit ans. J’ai choisi de m’engager à la FMF après trois ans d’observation quand j’étais interne. J’ai apprécié que le syndicat ne signe pas les accords conventionnels sur le dépassement d’honoraires, notamment. La profession est mise à mal et dévalorisée. Pour moi, le généraliste est au nœud du sablier : il doit assurer le bien-être physique et mental du patient, coordonner les soins. Il faut valoriser le parcours avec tous les acteurs de terrain et faire reconnaître la plus-value dans le territoire. En ce sens, le projet de SAS me tient à cœur.
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